Ça fait longtemps que j’ai envie de faire une montée de lait à propos de l’efficacité de la Régie des alcools quant à l’émission des permis. Cet article paru la semaine dernière dans La Presse vient de m’en donner la motivation.
Autre exemple, il y a 2 semaines, un promoteur a dû annuler l’événement qu’il organisait sur le nouveau bateau, le belvü, car ce dernier n’a pu obtenir son permis d’alcool à temps. Il en avait pourtant fait la demande des mois à l’avance! Et la Régie savait que plusieurs événements étaient prévus. #Fail
Faire une demande à la Régie peut parfois ressembler aux 12 travaux d’Astérix. Un vrai labyrinthe inutile! Combien de fois la Régie m’a-t-elle fait vivre un stress non nécessaire avant un événement? Combien de fois m’a-t-elle tenue en haleine les jours précédents un événement pour une demande de permis d’alcool? C’mon! Nous sommes des organisateurs d’événements! Ce n’est pas une demande d’armes à feu que l’on fait, mais bien une demande pour servir ou vendre de l’alcool à des adultes consentants dans un contexte corporatif et légal.
Mais qui est donc derrière la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec? Un gang de bureaucrates pas de tête?
Effectivement, très bien dit !!
Sérieusement, on pourrait facilement croire à un complot contre les organisations, comme si nous manquions de défis à la base !?!
Nous nous essouflons à organiser des événements, normal que nous ayions soif une fois la date arrivée ;-)…
Ironie… ce matin un architecte designer est dans mon resto pendant que je vous lis pour faire un plan à l’échelle de ma salle à manger et terrasse pour mon CHR… de permis d’alcool. Les délais sont de 90 jours, le nombre de papier à fournir sont hallucinant. On dirait qu’on veut faire une demande pour une bombe nucléaire ! J’ai donc un tout nouveau resto sans alcool aux îles-de-la-Madeleine sur le bord de l’eau. Imaginez un peu le nombre de clients en vacance j’ai perdu à cause de cela ?!!?
Je compatis