I like Piknic Électronik

Peu de gens peuvent se vanter d’avoir été là, en 2003, lors de la toute première édition des Piknic Électronik. Je faisais partie des 200 personnes qui étaient présentes. En fait, j’étais dans le fan-club des organisateurs. J’était là pour les encourager!

J’avais connu Pascal Lefebvre et Nicolas Cournoyer dans un after-hour ou peut-être dans un rave je ne me souviens plus trop… Disons que c’était dans une ambiance très festive… Michel Quintal, lui, avait fréquenté une de mes copines. Et quant à Louis-David Loyer, c’était celui que je connaissais le moins, mais je l’ai découvert un peu plus cette année à Coachella. Les gars ont chacun leur force : Michel la programmation, Louis-David la production, Pascal le développement et Nicolas la gestion des concessions. Great team!

J’ai beaucoup d’admiration pour ces gars qui ont tenu le coup après une première édition pas très rentable. J’imagine qu’il y a eu de grosses discussions avant qu’ils décident d’y aller avec une 2e et 3e année. Les gars ont tenu bon et le temps leur a donné raison. En 2004, il y avait en moyenne 1200 visiteurs. En 2006, 1500. Et en 2006, plus de 3000 personnes sont venues danser sous le Calder lors de la prestation de Mistress Barbara. Mais la plus grosse foule date de 2008, alors que plus de 600 personnes ont assisté à la prestation de MSTRKRFT.

Le concept des Piknic est génial. Danser en plein air en plein jour est selon moi la meilleure des thérapies. Souvent, les dimanches, j’ai les blues et le Piknic est mon meilleur remède pour les combattre. Cet événement répond donc à une demande de gens qui, comme moi, aiment danser en après-midi.

De plus, le lieu est féérique. Le parc Jean Drapeau est malheureusement peu exploité à part pour les grands événements comme le Grand Prix, Osheaga, etc. La plupart des Montréalais connaissent peu cet endroit pourtant magnifique. Les gars du Piknic ont donc eu du flair. Leur site est entouré de bassins d’eau où l’ont peu justement piqueniquer en famille et aller danser sous le Calder.

La programmation musicale, elle, est assez variée, le but du Piknic étant de démocratiser la musique électronique. Michel Quintal prend donc des risques, et n’y va pas nécessairement avec la saveur du mois, essayant plutôt de nous faire découvrir de nouveaux talents. Ça ne fait pas toujours l’unanimité, mais le Piknic, c’est ça! Avec les années, l’événement s’est également associé à d’autres festivals : Mutek, MEG, Pop Montréal, Fringe et Osheaga. La scène Piknic fut d’ailleurs un gros hit cette année à Osheaga.

Organiser un événement tout court, c’est compliqué. Mais organiser un événement extérieur, ce l’est encore plus. Voilà pourquoi j’admire autant ces quatre gars, qui ont en plus à négocier avec un élément absolument incontrôlable : la température. Faire fonctionner un événement extérieur 20 dimanches en ligne, en montant et démontant tout chaque semaine, ce n’est pas rien. Pensez seulement à la logistique et à la gestion de la main d’œuvre. Les gars du Piknic sont aujourd’hui de véritables maîtres de l’événement extérieur et des impondérables qui viennent avec. Leur savoir-faire est d’ailleurs sollicité par d’autres événements du genre, ici et à l’extérieur du Québec.

J’ai beaucoup d’admiration pour tous ceux qui innovent et font rayonner Montréal, cette ville que j’adore tant. Et les gars du Piknic en font partie. Chapeau les gars! Et longue vie au Piknic Électronik!

Au piknic en 2005

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