Séduction 101 pour les hommes

J’ai reçu ce livre par la poste. Comme je ne suis pas une critique littéraire,  je me suis demandée si c’était un message qu’on m’envoyait…… 🙂  Disons que j’aime bien les aventures d’un soir. Il y a quelque chose de magique à créer une complicité le temps d’une soirée……mais revenons au livre. J’ai commencé à le feuilleter comme ça et j’ai passé à travers rapidement. C’est bien écrit et divertissant et rapide à lire (60 pages) . Ce livre s’adresse principalement aux hommes. Un espèce de comment aborder une femme et comment réagir à ses réactions. Voici les trois passages qui ont attiré mon attention :

Les belles femmes

« Une femme d’une rare beauté effraie les bons prétendants. Ils ont tendance à penser qu’une si belle femme recherche forcément un homme d’une exceptionnelle beauté. Il n’en est rien. Les femmes magnifiques sont de grandes négligées. Déjà hésitants d’aborder une inconnue, les hommes préfèrent parier une mise à leur avis moins risquée. Erreur. Ils ont tout faux. À la condition d’éviter les compliments sur son apparence et de faire usage d’une bonne dose de simplicité et de respect, il est plus facile de séduire une femme de grande beauté qu’une femme de beauté moyenne. C’est une révélation hallucinante le jour où l’on en fait la surprenante découverte. »

Toute ma vie, j’ai été entourée de femmes d’une extrême beauté et je suis tout à fait d’accord avec cet énoncé.

La théorie du regard

Le regard est une des parties de la séduction que j’aime le plus. En fait, c’est la base de la séduction. Tout commence avec un regard!  D’ailleurs, un « double take » makes my day. L’auteur décortique seconde par seconde cet échange du premier regard :

« La première et la deuxième seconde peuvent être une coïncidence étrangère à toute signification. La troisième seconde d’une croisée des regards est un indice d’une attirance réciproque. Elle est la dernière chance de déserter cette implication silencieuse sans engager de fausses intentions. La quatrième seconde confirme une attirance mutuelle. Il n’y a plus de prétexte au malentendu. La cinquième ainsi que la sixième sont un vif appel au rapprochement. C’est là qu’on constate une élévation fulgurante du désir. La septième seconde est le summum de la fébrilité. C’est une invitation hurlante à une prise de contact. Finalement au seuil de la huitième on assiste à une dérobade instinctive des regards. Autrement nait le malaise de ceux qui savent qu’ils ne peuvent en dire davantage sans risque de malentendu. Pigé? »

La séduction chez les hommes

« Regarder les hommes aborder les femmes, la plupart d’entre eux s’efforcent strictement de plaire. Ils disent ce qu’ils croient devoir dire au bon moment puis, ils font ce qu’il faut pour bien paraitre. Toute leur attitude exprime ce désir primitif de séduire. »

Ce passage m’interpelle car, si je peux me permettre une révélation, j’ai un faible pour les hommes plus jeunes. La raison est la suivante : ces derniers ne disent pas ce que les femmes veulent entendre comme le mentionne l’auteur plus haut. Ils disent ce qui leur passe par la tête. Ils sont plus spontané. Et l’ingénuité est pour moi beaucoup plus charmante que l’expérience.

Bottom line, comme je le disais plus haut la magie de la séduction réside dans la complicité. A ce sujet l’auteur dit ceci :

« Personnellement, mon ambition est de créer une étroite complicité avec mon interlocutrice. Vous savez, bien que l’on puisse séduire une femme sans le soutien d’une étroite complicité, un homme qui y parviendra remportera des victoires amoureuses inaccessibles à celui qui ne songe qu’à plaire. Quand j’engage la conversation avec celle que j’aborde, je cherche à provoquer sa confidence. La confidence que je suscite chez une femme est justement ce qui fera naître entre nous une étroite complicité. Pas de confidences, pas de complicité. Et s’il est vrai que bien des femmes seront séduites sans toutefois oser se confier à un bel étranger, je sais par contre que chaque fois que je suscite la confidence d’une femme, cette complicité si inhabituelle excerce sur elle un charme envoûtant. Je me suis fait une phrase phare : de la confidence reçue nait la féconde complicité qui fait éclore en l’autre cet appétit de nous. »

Si j’ai piqué votre curiosité, ce livre se retrouve exclusivement dans les dépanneurs de la chaîne Couche-Tard, partout au Québec. Un petit 60 pages facile à lire. Divertissant. 10 $.

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