J’ai appris la mort de Jean-Luc dimanche dernier.
Je ne le connaissais pas beaucoup.
On se croise depuis 20 ans lors de fêtes, de mariages d’amis communs.
Il avait une femme Anne et deux enfants, des jumeaux qui ont eu un an hier.
Je ne connaissais pas beaucoup Jean-Luc.
Mais j’aimais sa vibe. C’était un gars cool.
Il avait un supebe sourire.
Je ne connaissais pas beaucoup Jean-Luc.
Alors pourquoi sa mort me hante autant?
J’avais appris son cancer à l’automne.
Mais, optimiste, je me disais qu’il allait s’en sortir. Il avait une si belle attitude.
Le destin a décidé que sa route s’arrêtait ici. Plus tôt que pour les autres.
J’ai appris qu’il est parti en paix. Entouré des gens qu’il aimait.
Je ne connaissais pas beaucoup Jean-Luc.
Mais il me rappelle que la vie est fragile, qu’on doit mordre dans celle-ci et chérir chaque moment qui passe.
Que l’on doit apprécier les petits bonheurs, ne pas s’en faire avec ces niaiseries qu’on appelle des problèmes.
Et surtout, la prochaine fois que vous serez sur le point de vous plaindre de quoi que ce soit sur Facebook, rappelez-vous que vous avez un énorme privilège : celui d’être vivant. Use it well! Jean-Luc en a profitez lui au maximum jusqu’à la fin.
« Everybody dies but not Everybody lives ! »
****
Aujourd’hui tous les amis de Jean-Luc se rassembleront dans sa maison dans les cantons de l’est afin de célébrer sa vie. Il était chanceux d’être si bien entouré. Mais je pense que ce sont surtout les gens dans son entourage qui ont été chanceux de le connaitre. Au revoir Jean-Luc.
Merci MA, ton billet est touchant. Tu ne connaissais peut-être pas beaucoup Jean-Luc, mais tu as réussi à cerner l’essentiel de son essence. J’ajouterais qu’il a été et restera un modèle non seulement de positivisme mais aussi d’amour et de compassion.